MALADIE. C’est 14 arbres en tout qui seront abattus.

Un des platanes quasi centenaire de la cour de l’école Pasteur est passé de vie à trépas. Ce sera aussi le cas pour 14 autres arbres expertisés sur l’ensemble de la commune, par Aäpa ingénierie végétale, qui a décelé des maladies et affaiblissements, dont les symptômes sont visibles ou pas. On retrouve dans ce lot les vieux marronniers de la rue Chopin qui conduit au cimetière, le chêne du parking du stade Jean-Galia, un platane de la place de la République, un cèdre impasse du Canigou, un mûrier platane à l’école Pasteur… Des arbres déclarés malades et posant un problème de sécurité.

C’est le cœur gros que l’on voit tomber ce platane pachydermique, témoin muet des jeux et autres marelles organisés sous son feuillage par les enfants ; des rires et des pleurs. C’est aussi sous son abondante chevelure que dans les années soixante étaient distribués en grande cérémonie les prix aux meilleurs élèves de chaque classe.

Le premier magistrat, William Burghoffer, assistait à cette opération. « Quand l’arbre est dangereux dans une école on ne se pose pas de question. On abat. On avait réussi à sauver cet arbre lors d’une inspection en 2013. Mais on replantera, car on part du principe que dans les endroits propices, pour un arbre coupé, deux de plantés. On n’est pas là pour abattre, mais pour sécuriser et replanter en lieu et place quand on peut, sinon ailleurs. Nous avons d’ailleurs le projet de planter une cinquantaine d’arbres sur l’ancienne décharge de la route de Montalba ».

L’Indépendant